Revue de presse: Midi Libre, Édition du mercredi 8 juillet 2009

De nouvelles réactions autour du projet d'antenne-relais

Deux élus de l'opposition, Ghislaine Bingler et Grégory Thomas, viennent de nous faire parvenir leurs toutes dernières réactions s'agissant du projet d'implantation d'une antenne-relais haut débit à Montèze.
Lors du vote de ce projet par le conseil municipal le 12 mai dernier, les deux élus PS avaient, « par manque d'informations suffisantes pour nous prononcer », décidé de s'abstenir.
Mais leur réflexion a semble-t-il évolué puisqu'on les retrouve aujourd'hui tout simplement solidaires du collectif "Stop Antenne Relais Montèze". « Tous comme d'autres membres de l'association "Union et dynamisme" (ndlr : celle-ci s'était créée au lendemain des dernières élections municipales), nous avons signé la pétition que fait circuler le Sarm ».
On rappellera que celle-ci prône en substance le retrait définitif du projet.
Et les deux élus d'enfoncer le clou en reprenant à leur compte les principaux arguments avancés par le collectif : « Cette technologie est inutile, injustifiée et dépassée. Elle défigurerait le paysage et exposerait les populations à des ondes néfastes pour la santé ».
Evoquée par ailleurs dans ce même communiqué, la politique menée par l'équipe en place donne l'occasion aux deux conseillers municipaux proches de l'ancien maire de Saint-Christol, Jean Sirvin, de fustiger les méthodes employées, qu'ils jugent « anti démocratiques » . A titre d'exemple, ils s'étonnent de l'embauche d'un nouveau policier municipal : « par manque de réaction et d'intervention efficace devant la quasi fermeture du poste de Police nationale, la municipalité pallie cet état de fait aux frais du contribuable saint-christolen.
» Ou encore, s'attaquant au volet social : « Malgré les promesses mirobolantes faites au moment des élections, on a pu enregistrer lors d'une récente réunion de quartier, le refus de tout engagement susceptible d'améliorer le cadre de vie des habitants de Cavalas » .
Et de conclure : « Ainsi, derrière le rideau de fumée d'une dialectique de gauche, le constat n'est guère brillant quant à la politique sociale de la municipalité actuelle. »